Chronique

Ciao amore !

ciao amore

 

Résumé : 

Cette histoire commence par un pari, celui que s’est lancé Cléophée, vingt-huit ans. Son défi lui fera croiser le mystérieux Ferdinand… Cédera-t’il à son charme vénéneux? Iront-ils jusqu’au bout de la folie? Où les emmènera ce duel au soleil?

Entre Paris, Nice et l’Italie, une fugue cinématographique et passionnée comme une chanson d’été.

Mon avis :

J’ai commencé cette histoire en pensant qu’il s’agissait simplement d’une mignonne petite romance… Bon, je me suis mise le doigt dans l’œil mais pas tant que ça. En fait cette histoire ressemble à un bonbon arlequin. Au début c’est tout doux et puis ça pique, c’est acide. Pendant toute une moitié du roman on lit seulement l’aventure de deux jeunes gens qui repose sur le pari de Cléophée, une des protagonistes du roman.  » Le premier qui m’interpelle je l’aimerai pour toujours et il devra m’aimer en retour, sinon je le tue « . Voilà le point de départ d’une belle histoire. Seulement, arrivé à la moitié du roman je me suis sentie comme oppressée , le tout accompagné d’un sentiment de malaise . C’est malsain, ça se sent mais impossible de savoir pourquoi… Et puis arrive ce moment où toutes les pièces du puzzle se mettent en place et là c’est une gifle énorme à laquelle je ne m’attendais absolument pas.. C’est bien ficelé et cette manière d’amener les choses de façon totalement imperceptibles m’a beaucoup fait penser au roman de Delphine De Vigan, D’après une histoire vraie.  Cela fait deux jours que je l’ai lu et je ne sais toujours pas si j’ai aimé cette lecture ou non. Je n’aime pas être mené en bateau mais là c’était vraiment bien fait alors j’hésite. C’est le genre de lecture qu’il faut laisser mûrir quelques jours après avoir refermer son livre. Le petit plus de ce livre est la plume de l’auteure, qui est fine et poétique. On imagine tout très bien et l’ambiance y est parfaitement retranscrite.

Citations du livre :

 « Elle but encore et encore, fumant  clope sur clope jusqu’à l’incendie. Elle voulait se brûler. Les poumons, la peau, le cœur, elle voulait tout brûler. Au moins quand je danse, je ne pleure pas, se consola t’elle. « 

« Moi, ce qui me rend triste, c’est que la vie et le cinéma, c’est pas pareil. Dans un film, on connaît la fin. Les acteurs savent s’ils vont rire ou pleurer. Alors que nous, là, on ne sait pas. « 

 « -Je peux vous aimer sans espoir de retour mais, au fond, c’est triste. C’est tout aussi triste que d’aimer et d’être mal aimée en retour. En fait, l’amour, c’est toujours triste, sauf quand il s’agit des autres. Ou dans les films.

– Alors, donnez-moi votre téléphone, je vais nous filmer, comme ça, une fois rentrée chez vous, vous monterez tout cela et vous serez heureuse, lui dit Ferdinand. « 

Mon avis : Une belle lecture ♥♥♥ 3/5

 

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